EIVP : une veille stratégique au service de la formation des ingénieurs de la ville de demain


À l’heure où les enjeux urbains se complexifient, les ingénieurs de demain doivent disposer d’une information fiable, actualisée et transversale. C’est dans cette perspective que l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP) a choisi Scoop.it pour organiser et diffuser sa veille sur les thématiques de la ville durable.


Aurélie Signoles, responsable du Centre de ressources des savoirs urbains, nous présente la mission du centre, son usage de Scoop.it et les bénéfices concrets observés depuis sa mise en place.

Pouvez-vous présenter votre structure ?

L’EIVP est à la fois une grande école du génie urbain et un véritable écosystème de recherche sur les problématiques urbaines contemporaines. Elle forme chaque année environ 130 ingénieurs capables de répondre aux défis des transitions écologiques, sociales et numériques, mais aussi aux enjeux des mobilités décarbonées et de la résilience des infrastructures.
En matière d’enseignement et de recherche sur les enjeux durables, notre école fait figure de référence. Elle est intégrée à l’Université Gustave Eiffel, classée numéro un en France dans le domaine du génie civil et des transports.

Pour ma part, je supervise la gestion et l’encadrement du Centre de ressources des savoirs urbains : mise en œuvre de la politique documentaire, gestion des collections papier et numériques, développement de nouveaux outils de veille et de diffusion de l’information. Notre objectif est d’offrir à nos étudiants et enseignants un accès optimal aux ressources les plus pertinentes pour comprendre et anticiper les villes de demain.
Nous avons également une mission de capitalisation des connaissances et de valorisation des articles d’actualité validés, afin d’ancrer la recherche dans une perspective opérationnelle.

Comment gériez-vous l’information avant d’utiliser Scoop.it ?

Auparavant, nous utilisions un outil efficace pour le stockage mais peu ergonomique. L’interface était austère et ne permettait pas une communication fluide ni un partage attractif des contenus. Dans un contexte où l’aspect visuel et interactif est essentiel pour capter l’attention, il manquait clairement un outil plus moderne et plus tourné vers la diffusion.

Comment avez-vous découvert Scoop.it ?

J’ai découvert Scoop.it grâce à mon réseau professionnel, notamment à travers une personne en poste à l’INSP (anciennement l’ENA) et le potentiel des fonctionnalités de la version Entreprise de la plateforme m’a convaincu.

Comment êtes-vous organisée pour la curation de contenu ?

Nous fonctionnons avec un identifiant unique, dans une configuration monoposte, mais au sein d’une équipe. Je suis la principale référente pour alimenter les différentes pages de topics, tout en restant à l’écoute des propositions de mes collègues, notamment les enseignants.
Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la possibilité de recevoir des suggestions de ressources de leur part. Cette collaboration crée une véritable dynamique participative et renforce la pertinence de la veille. Il est essentiel de donner la parole aux volontaires et de valoriser leur contribution à l’alimentation de l’outil.

À qui s’adresse votre veille et quelle est votre audience principale ?

Nous avons plusieurs publics cibles.
D’abord, nos 500 à 600 étudiants-ingénieurs, qui constituent le cœur de notre audience. Ils utilisent la veille pour suivre les innovations, les tendances et les débats autour des villes durables.
Ensuite, nos enseignants, pour qui la veille représente une ressource précieuse afin de rester informés des actualités scientifiques et techniques dans des domaines connexes à leurs spécialités.
Enfin, nous comptons un public de professionnels de la ville et de l’aménagement qui s’abonnent progressivement à nos publications. Cela leur permet d’alimenter leur propre veille et de suivre les réflexions issues de notre écosystème académique.

Quelles fonctionnalités de Scoop.it utilisez-vous pour effectuer votre veille ?

Les fonctionnalités que j’apprécie le plus sont celles qui permettent de sélectionner des contenus de qualité, issus de sources fiables et actuelles, et de structurer la veille grâce aux tags. Cette organisation par mots-clés est essentielle pour maintenir la cohérence des thématiques.
Tous les quinze jours, nous réalisons un export d’articles sélectionnés, envoyé à un panel d’utilisateurs composé de nos enseignants et étudiants. Nous veillons à conserver une charte graphique identique d’une édition à l’autre afin d’assurer la reconnaissance visuelle du format.
La zone de commentaire est également très utile : elle nous permet d’indiquer quels articles nécessitent un abonnement et d’expliquer aux étudiants comment y accéder. C’est un bon moyen de rappeler l’importance du respect des droits d’auteur et de la diffusion légale des publications, qu’elles soient scientifiques ou de vulgarisation.

Enfin, nous bénéficions d’une visibilité renforcée : nos sélections apparaissent à la fois sur le portail documentaire du Centre de ressources des savoirs urbains et sur le site web de l’EIVP, où un bouton dédié figure aux côtés de nos réseaux sociaux.

Quelle est votre fonctionnalité préférée et pourquoi ?

J’aime particulièrement la possibilité de structurer les contenus par tags. Cela correspond à une vraie démarche documentaire et permet d’organiser les informations en sous-thèmes cohérents, en lien avec notre plan de classement interne.
J’apprécie également l’ergonomie générale de Scoop.it : la navigation est intuitive, agréable et rend la consultation fluide, ce qui favorise l’adoption de l’outil par nos utilisateurs.

Avez-vous observé des impacts depuis la mise en place de la veille ?

Oui, de manière très nette. Scoop.it nous a permis de repositionner le centre de ressources comme un acteur de référence sur les tendances et les savoirs urbains. Nous ne sommes plus perçus uniquement comme des gestionnaires de collections papier, mais comme de véritables passeurs de savoirs.
Cet outil favorise également le dialogue avec nos collègues, grâce aux suggestions de contenu. Il crée des occasions d’échanges et stimule la réflexion sur les publications à venir.

Pouvez-vous résumer en quelques mots votre expérience avec Scoop.it ?

Notre objectif initial était de transmettre à nos étudiants des informations actualisées sur les tendances urbaines. Cet objectif est pleinement atteint.
Nous avons aussi pu diffuser des revues de presse régulières sur les thématiques de la ville de demain, renforçant notre rôle d’acteur central de la diffusion du savoir.
Scoop.it nous a permis de continuer à structurer et à éditorialiser nos contenus tout en bénéficiant d’un outil visuel, intuitif et performant. Après plus de trois ans d’utilisation, nous sommes totalement satisfaits de cette expérience.

Quel conseil donneriez-vous à une personne ou une organisation qui souhaiterait se lancer avec Scoop.it ?

Il est essentiel de commencer par une analyse précise des besoins afin d’identifier clairement le public cible. Ensuite, il faut définir le périmètre de veille, les modalités de diffusion et les thématiques prioritaires.
Je recommande également de réaliser des bilans réguliers : ils permettent de prendre en compte les retours des utilisateurs et d’intégrer les améliorations proposées par Scoop.it. C’est une démarche continue d’adaptation et d’optimisation.